Nuit chez l'habitant



Loger chez l'habitant au Vietnam

 

Séjour chez l’habitant au Vietnam : rencontrez les populations locales et vivez une vraie expérience de solidarité au Vietnam !
Un voyage au Vietnam qui comprend des randonnées pédestres dans les régions habitées par les minorités et quelques jours chez l’habitant, est le gage d’une riche expérience. Vous voyagerez en rencontrant la population locale au cœur des paysages naturels, en vue d’un partage culturel et d’une compréhension plus profonde de la vie quotidienne.


Séjourner chez l’habitant, c’est découvrir l’incroyable diversité du Vietnam à travers ses peuples et ses cultures. Les maisons sont souvent rustiques et les standards de confort sont forts éloignés des habitudes occidentales, mais vous vivrez une expérience unique de partage dont l’intensité et la richesse resteront à jamais gravés dans votre mémoire.
 

Pourquoi cette formule ?

Passer la nuit chez l’habitant ne signifie pas seulement « dormir ». C’est avant tout prendre le temps d’observer et de participer à la vie quotidienne des populations locales. Vous y découvrirez leur mode de vie, leurs traditions et leur histoire. Vous serez également amené à participer à quelques tâches journalières comme la préparation d’un repas par exemple. Cette occasion vous permettra d’apprendre à cuisiner des spécialités du pays. Et la richesse sera aussi le bonheur qui découlera d’un repas partagé en famille.

À pied ou à vélo, vous visiterez les villages (pagodes, maisons communales, temples confucéens ou taoïstes, maisons de culte familiales) et ainsi ferez connaissance avec les habitants.

 

   

Les conditions de vie chez l'habitant :


Avant de passer la nuit dans une famille locale au Vietnam, il est nécessaire de comprendre exactement quelles sont les conditions que vous rencontrerez en dormant dans une maison commune. Certains seront amplement satisfaits de ce confort, d’autres peuvent le trouver trop spartiate à leur goût. C’est pourquoi si vous décidez d’expérimenter la nuit chez l’habitant au Vietnam, il faut savoir que :


Ce sont des maisons communes en bois ou en bambou le plus souvent sur pilotis, avec la pièce de vie principale à l’étage. Les maisons sont plus ou moins décorées, plus ou moins "belles" en fonction des ethnies et du niveau social de chaque famille.


La grande salle sert d’espace commun pour tout le monde, pour les activités pendant la journée.


Les salles de douches et toilettes sont à l’extérieur de la maison. Elles sont très sommaires mais tout à fait pratiques pour le minimum vital avec une douche et des toilettes à l’européenne (avec un siège). 


Des espaces sont créés juste avant de se coucher, ainsi chacun possède sa propre moustiquaire et le plus souvent des rideaux peuvent être tendus pour donner plus d’intimité. 


Nous dormons dans cette pièce principale tous ensemble sur des couchettes molles. Ce ne sont évidemment pas des lits, c’est assez confortable, mais encore une fois tout est relatif. Des oreillers et des couvertures sont mis à disposition de chacun. Dans certaines maisons, vous pouvez dormir dans une pièce indépendante si la maison est grande voire dans une maison voisine. 


La famille cuisinant elle même, nous avons évidemment la possibilité d’assister à la cuisine et d’y participer si l’envie nous en prend. La cuisine étant la plupart du temps dans une pièce annexe de la maison.


Les repas sont la plupart du temps pris dans cette même pièce. De manière conviviale, nous nous installons en rond, assis à même le sol pour partager le repas avec la famille d’accueil. Selon les saisons et selon les familles et les maisons, il se peut que le repas soit pris ailleurs, comme par exemple sous la maison sur pilotis, nous sommes alors assis tous ensemble autour d’une grande table sur des chaises. 


Quand on passe la nuit chez l’habitant, on doit s’adapter à la vie des villageois et non l’inverse. Les villageois se lèvent tôt pour partir travailler, ainsi dès que le soleil se lève la vie se fait entendre dans le village. Il faut donc se préparer à entendre les animaux se réveiller et même parfois les entendre pendant la nuit. Bref, ne soyez pas surpris d’entendre les coqs, les chiens et leurs congénères tôt le matin. Et même parfois (de plus en plus rare), en fonction de la région et de l’emplacement de la maison, nous pouvons avoir le droit à la propagande matinale de la radio relayée par les hauts parleurs qui existent encore.
 

Comment ça se passe ?

Votre guide reste indispensable en tant qu’interprète et aussi pour vous faire percevoir les subtilités de cette culture. Il vous accompagnera jusqu’au sein des habitations locales, qui sont ici plus qu’ailleurs, un lieu de vie quotidien. Lors de vos randonnées, nous leur demanderons de vous héberger pour une ou deux nuits. Ces maisons sont choisies en fonction de leur taille, du panorama offert, des conditions d’hygiène et de la volonté sincère des hôtes.
Dans la plupart des cas, les maisons sont sur pilotis, accessibles par des escaliers. C’est le mode de vie des tribus de haute montagne, afin d’éviter les risques d’inondations probables. Les matériaux sont en bois et en bambou en général. Les critères de choix tiennent compte de la facilité d’accès, des vues magnifiques ainsi que la présence d’un cours d’eau. Car l’eau n’est pas acheminée dans ces habitations et cela vous offre le confort nécessaire pour votre toilette ainsi que pour le lavage de votre vaisselle ou de votre linge.

Dans ces maisons d’accueil, il y a à votre disposition des matelas, des moustiquaires, et des couvertures en hiver. Dès votre arrivée, nous les installerons ensemble pour la nuit.

Au centre de ces demeures (parfois sur pilotis), il y a de grandes salles où la vie communautaire se déroule. Vous y dormirez soit ensemble, soit séparément. Cela dépend des coutumes de chaque région visitée. Car cette salle où vous dormez est aussi un lieu de culte sacré pour les dieux locaux et leurs ancêtres. Donc en tant que visiteurs accueillis dans ces lieux, vous vous devez de respecter les coutumes de vos hôtes qui peuvent y interdire les rapports intimes des couples, car selon eux ces pratiques nuisent au respect de la famille.
 

Où trouve-t-on ce type d’hébergement ? Quels activités peut-on effectuer en plus ?

* Chez l’habitant au Nord du Vietnam


1. Lieux
Vous pouvez loger et dormir chez l’habitant dans plusieurs endroits différents. Mais la plupart des circuits de découverte des ethnies des montagnes reculées, au nord du Vietnam sont idéals pour ce type d'hébergement au niveau de l'authenticité et de la convivialité, par rapport aux autres endroits du Vietnam. De Nghia Lo, Mu Cang Chai, Sapa, Bac Ha, Ha Giang, Ba Be, Mai Chau, à Pu Luong, vous verrez de vastes paysages de toute beauté et vous vous rapprocherez des ethnies, afin de connaître de la meilleure des manières leur façon de vivre. Dans ces endroits, vous rencontrerez très peu d’occidentaux.


2. Activités suggérées associées aux nuits chez l’habitant

- Visiter des marchés colorés ethniques où se cachent les caractéristiques typiques des minorités des régions montagneuses du nord Vietnam.
- Faire des randonnées ou des balades autour des villages pour connaître les us, coutumes et artisanats traditionnels des ethnies Hmong, Dzay, Tay, Nung, Lolo...
- Déguster des spécialités typiques des minorités dans le Nord.
- Effectuer une balade à vélo sur les chemins pittoresques pour contempler les rizières en terrasses, les villages avoisinants ainsi que la vie quotidienne de la population locale et faire des rencontres sympathiques.
- Découvrir la musique et les danses traditionnelles des ethnies minoritaires comme l’ethnie Thai.
- Naviguer sur le lac, vous pouvez y faire du kayak et, avec les Tây, vous pourrez participer à certaines activités séculaires et ainsi vous immerger dans leur univers.
- Partager des repas avec les ethnies et vivre au rythme des villages avec une fréquence touristique moindre.



* Chez l’habitant au Sud du Vietnam
 

1. Lieux
Vous pouvez également aller à Buon Ma Thuot (Hauts plateaux), lac Lak (Hauts plateaux), Can Tho, Vinh Long, Cai Be... pour dormir dans les bungalows, les maisons communes, vous balader sur le dos des éléphants comme les ethnies locales… mais ce n’est pas facile de le faire tout seul car pour les étrangers, il faut des permis et, à quelques endroits, un guide local.

2. Activités suggérées associées aux nuits chez l’habitant
- Participer à un cours de cuisine avec la famille d’accueil.
- Faire des promenades à pied dans les hameaux à la rencontre des locaux.
- Balade à vélo dans la campagne avoisinante ou à travers rizières et cultures potagères ou les champs de cocotier et les vergers.
- Une croisière sur le fleuve Mékong avec visite des marchés flottants pour découvrir la vie et les activités fluviales des habitants vivant sur les rives du Mékong, pour déguster des fruits tropicaux ainsi que des spécialités locales.
- Visiter des villages de pépinière, la briqueterie, une fabrique familiale de bonbons avec la noix de coco...
- Participer à un marché local où vous ferez des achats avec votre cuisinière, vous rencontrerez les gens locaux avec leur accueil chaleureux.

Quelques conseils pour l'hébergement chez l’habitant
Bien que les familles d’accueil possèdent les conditions nécessaires pour accueillir les clients, il est un peu moins agréable de loger dans une famille locale en hiver surtout dans le Nord du Vietnam. Il faut donc prévoir quelques vêtements chauds pour les mois de novembre à février, mais une petite laine suffit en octobre, en mars ou en avril.
Par ailleurs, il vaut mieux que vous emmeniez avec vous un sac de couchage (au cas où), une serviette de bain, une trousse de toilette personnelle (crème & brosse à dents, shampooing,..). Si votre voyage tombe en hiver dans le Nord (de novembre à mars), c’est mieux que vous emmeniez 1 sac de couchage « chaud » et un « léger » pour les autres mois.

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